“La vie est de qualité quand elle fait sens”
Bon nombre d’humains sont atteints de troubles méconnus et souvent discrédités par la plupart des personnes de leur entourage.
Combien de fois n’entendons-nous pas » c’est un(e) fainéant(e) , il ou elle est en « soi-disant » dépression, un burn out ne peut pas durer aussi longtemps, il ou elle « simule » sa maladie, ou c’est dans sa tête … » Pourtant, ces maux existent bel et bien et sont le fruit, généralement, d’une surcharge accrue de travail ou de pression.
Cet atelier d’une journée permettra une mise en pratique au travers de cas concrets amenés par les participants, pour parvenir à des définitions plus précises des différents troubles résumés ci-dessous :
– Le stress (d’après Mc GRATH) est un déséquilibre entre un besoin et la capacité d’y répondre. Il existe du stress positif et à l’inverse du stress qui peut avoir une conséquence néfaste.
Il s’agit d’une réponse émotionnelle à un ou plusieurs stimulus internes ou externes. Cela veut dire qu’ils se présentent par les pensées, les sentiments ou les éléments de la vie en général. Ce trouble englobe les aspects corporels ; il y a une grande activation du système périphérique et moteur, ce qui implique un changement de comportement. L’anxiété est liée à la survie et aux émotions.
– « Le burn out serait un état de fatigue ou de frustration résultant du dévouement à une cause, à un mode de vie ou à une relation qui n’a pas donné les bénéfices escomptés » (Selon FREUDNBERGER).
– Le burnout : « il s’agit d’un épuisement émotionnel, d’une dépersonnalisation et d’un accomplissement personnel réduit pouvant atteindre des individus dont le travail est centré sur d’autres personnes » (Selon MASLACH).
– La dépression est une perte d’intérêt pour les choses de la vie procurant habituellement du plaisir. Poussée à l’extrême elle peut s’apparenter à une perte du sens de vie, non pas à cause du passé mais parce que le sujet n’arrive plus à se projeter dans le futur.
– Les douleurs et les troubles dits psychosomatiques sont le résultat d’un choix du cerveau reptilien pour contracter une douleur physique plutôt que psychologique et émotionnelle, rendant celle-ci plus supportable pour l’individu. Il en va également de même pour les mutilations qui sont parfois accompagnées de honte et de sentiment de culpabilité.
– Certaines personnes ont également une perte de sens de vie, ce qui sous-entend plus aucune perspective de futur.
Dans le cadre de cet atelier, les participants auront accès à une série d’outils permettant :
– de repérer et d’identifier les différents troubles, aussi bien pour eux-mêmes que dans le cadre d’une relation d’aide et de soins à autrui.
– de mieux ressentir et de détecter les signes précurseurs afin de prévenir l’apparition de symptômes du au stress, à l’anxiété, au burn out, à la dépression, ou à une maladie psychosomatique.
– D’orienter le soin à apporter, la manière de se positionner, en fonction de la problématique rencontrée.